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Heureusement qu’au moment de recevoir le FUS de Rabat (9ème), ce soir (19h), au Complexe sportif Mohammed V pour le compte de la 3ème journée, un semblant d’embellie a fini par gagner les rangs wydadis, symbolisée à la fois par la dernière victoire acquise dans la douleur, jeudi, contre le Youssoufia de Berrechid (3-2), mais également par l’épilogue du conflit larvé entre la direction et Girard. A-t-il démissionné ou s’est-il fait virer en empochant ses indemnités de départ ? Personne ne peut en être sûr, excepté les protagonistes dont les versions des faits divergent. En revanche, il n’y pas de doute sur les bienfaits aussi bien comptables que psychologiques du récent succès. Dernier du championnat, le WAC se doit de surfer sur ce résultat positif même si la manière n’y était pas vraiment. Mais quand on squatte les profondeurs du classement, la manière passe bien après le résultat.
Sur le banc jeudi, Moussa Ndaw, l’illustre attaquant du WAC qui endosse le costume d’entraîneur par intérim jusqu’à nouvel ordre, c'est-à-dire le retour de Benzarti, est conscient aussi bien du climat délétère qui a rythmé la vie du club dernièrement, que de l’importance des trois points. «Nous savons que le Wydad a vécu récemment quelques problèmes ; donc il était nécessaire de gagner après deux défaites», a-t-il indiqué lors de la conférence tenue après le match de jeudi. Une prise de parole pleine d’enseignements. A commencer par les lacunes défensives criantes et inquiétantes dont a fait preuve le back four wydadi. « Malgré une avance confortable de deux buts, nous avons été constamment en danger », a-t-il révélé, avant d’avouer sans ambages qu’il n’a pas hésité à secouer ses joueurs dans les vestiaires surtout après la réduction du score adverse.
Il est vrai que les largesses défensives entrevues ont été impressionnantes. Les joueurs de Berrechid ont eu des boulevards en contre ou en phase de construction. Certes, l’absence d’Achraf Dari y était pour beaucoup. D’ailleurs, elle risque de s’étendre au match de ce soir, mais en réalité, c’est l’attitude des joueurs offensifs qui interpelle, notamment un repli défensif défaillant. Si le FUS jouit des mêmes largesses, le score sera autrement moins réjouissant pour les Wydadis. Car malgré les résultats en dents de scie des Rbatis, leur effectif est mieux armé offensivement sur le papier que celui de Berrechid. Et nul doute que Walid Regragui, le coach du FUS, a identifié les points de déséquilibre du bloc du WAC. Il ne se gênera aucunement pour les exploiter. D’autant plus qu’il a toujours mis un point d’honneur à battre les clubs casablancais par le passé. Et après avoir enregistré une seule victoire lors des cinq derniers matches, l’idée est de capitaliser sur l’excellent résultant ramené d’El Jadida (1-2).
Capitaliser, le WAC le doit aussi. A vrai dire, si victoire il y a, son bilan prendra du coup une tournure positive, à savoir trois victoires en 5 matchs. Par contre, un nul ou une défaite le fera basculer encore une fois dans le versant obscur. Difficile de prévoir le gagnant de ce WAC-FUS, mais les enjeux sont tels que le perdant aura du mal à s’en remettre dans l’immédiat.